HAÏTI : VIOLENCE EXTRÊME À PORT-AU-PRINCE, LES GANGS S'ATTAQUENT À LA POLICE

Port-au-Prince est en état de crise depuis la semaine dernière, avec une flambée de violences extrêmes provoquées par l'alliance de gangs "Viv Ansanm" (Vivre ensemble). Depuis le 19 novembre, la police haïtienne et des habitants de la capitale ont tué 28 membres de gangs

Les affrontements s'intensifient

Les violences ont éclaté après que les gangs ont lancé une offensive dans plusieurs quartiers de la ville, notamment Pétion-Ville et Bourdon. La police a intercepté un camion et un minibus transportant des membres de gangs armés, et a ouvert le feu, tuant dix d'entre eux. Les autres ont été poursuivis et tués par des habitants organisés en groupes d'autodéfense.

 Conséquences dramatiques

La situation est si grave que Médecins Sans Frontières a suspendu ses activités à Port-au-Prince en raison des violences et des menaces de la police. Cette escalade de violence survient dans un contexte de crise politique, avec le limogeage récent du Premier ministre Garry Conille et l'arrivée d'Alix Didier Fils-Aimé, qui a promis de restaurer la sécurité et d'organiser les premières élections depuis 2016.

Inquiétudes internationales

L'ONU et les organisations internationales expriment leur inquiétude face à cette situation et appellent à des progrès urgents dans la transition politique pour stabiliser le pays. Port-au-Prince est en état de siège, avec des barricades érigées dans plusieurs quartiers pour tenter de contenir les attaques des gangs. La population vit dans la peur, tandis que les autorités tentent de rétablir l'ordre dans cette capitale en proie à la violence.

C'est une situation dramatique qui nécessite une attention internationale et des efforts concertés pour apporter la paix et la stabilité à Haïti.