Des images capturées par l’AFPTV montrent un feu et une épaisse fumée s’élevant de la banlieue sud de la capitale libanaise. Peu avant la frappe, le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait publié sur X (anciennement Twitter) un message adressé aux habitants, les avertissant que certains bâtiments dans leur zone, “liés au Hezbollah,” seraient frappés “avec force très prochainement.” Cet ordre a déclenché une vague d’évacuations, alors que les civils tentaient de fuir les zones à risque.
La Russie demande à Israël de cesser les frappes près de sa base en Syrie
Dans ce climat de tension, la Russie a exprimé son inquiétude face aux frappes israéliennes proches de sa base aérienne de Hmeimim, située en Syrie. Alexandre Lavrentiev, envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour le Proche-Orient, a affirmé mercredi que Moscou avait demandé à Israël d’éviter de mener des opérations militaires à proximité de cette base, utilisée par les forces russes pour leurs opérations dans la région.
“Israël a en effet effectué une frappe aérienne à proximité immédiate de Hmeimim”, a déclaré Lavrentiev dans une interview à l’agence de presse RIA Novosti. “Nos militaires ont évidemment notifié aux responsables israéliens que de tels actes, qui mettent en danger la vie des soldats russes, sont inacceptables.”
Lavrentiev a souligné l’espoir de la Russie de voir “qu’un tel incident, survenu en octobre, ne se reproduira plus.”
Escalade des tensions dans la région
Ces récents événements soulignent l’escalade des tensions dans la région, avec un Liban déjà meurtri par de violents affrontements et un risque accru de dérapages à l’échelle internationale. La situation reste incertaine, alors que les forces israéliennes et le Hezbollah poursuivent leurs échanges hostiles, faisant craindre une intensification du conflit dans un contexte où plusieurs puissances, dont la Russie, expriment leurs préoccupations.
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