Lors d'une audience, Gilad Noam, co-agent d'Israël, a vigoureusement réfuté ces accusations, qualifiant les affirmations sud-africaines "d’exploitation obscène" de la convention sur le génocide, qu'il a décrite comme "la plus sacrée". Selon lui, les allégations de l'Afrique du Sud sont "complètement déconnectées des faits et des circonstances".
Noam a souligné que le contexte de conflit armé, "difficile et tragique", dans lequel se trouve Israël est essentiel pour comprendre la situation, un aspect que l'Afrique du Sud néglige selon lui. Il a fermement rejeté l'accusation de génocide, affirmant que "les faits comptent et la vérité devrait compter" et que répéter une fausse accusation ne la rend pas véridique.
Le co-agent a rappelé l'attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas et d'autres groupes palestiniens, qui a fait plus de 1 200 morts parmi les civils israéliens et a conduit à la prise d'otages. Il a également évoqué les attaques continues du Hamas depuis Gaza, qui selon lui déplacent des communautés et détruisent des infrastructures israéliennes, tout en utilisant des civils palestiniens comme boucliers humains.
Gilad Noam a particulièrement insisté sur la situation à Rafah, qu'il décrit comme un "point focal de l'activité terroriste en cours". Il a accusé le Hamas de gérer un réseau complexe de tunnels sous la ville, utilisé pour des opérations militaires et potentiellement pour faire sortir des otages israéliens de Gaza.
En dépit des appels de la CIJ à la libération immédiate des otages, ceux-ci restent détenus, a déploré Noam. Il a défendu le droit d'Israël à se défendre contre les attaques du Hamas, un droit qu'il considère inhérent à tout État.
Noam a également assuré que les opérations israéliennes à Rafah sont menées "conformément à la loi" et avec des efforts pour protéger les civils, contrairement aux affirmations de l'Afrique du Sud. Il a souligné que ces opérations sont spécifiques et limitées, précédées d'efforts d'évacuation et de soutien aux activités humanitaires.
Pour finir, il a rappelé que la CIJ a précédemment rejeté des demandes similaires de l'Afrique du Sud, jugeant qu'il serait "totalement inapproprié" d'accorder une mesure provisoire dans ce contexte. Israël reste, selon Noam, "pleinement et sincèrement engagé" dans le respect de ses obligations internationales malgré les allégations portées contre lui.
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