Une offensive contre le Hezbollah
Israël justifie cette nouvelle offensive comme une tentative d’éradication du Hezbollah, le puissant mouvement chiite soutenu par l’Iran. Le ministre israélien de la Défense a récemment déclaré que l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n’était « pas la dernière étape » du conflit, ouvrant la voie à une possible opération terrestre. Cette escalade de la violence fait craindre une guerre de plus grande ampleur.
En réponse, le Hezbollah a réaffirmé sa détermination à riposter en cas d’offensive terrestre. Naïm Qassem, le numéro deux du mouvement, a déclaré que le Hezbollah est prêt à répondre à toute attaque israélienne. Il a également précisé qu’un nouveau dirigeant du Hezbollah serait rapidement désigné si nécessaire.
Appels à un cessez-le-feu
Face à l’intensification des bombardements, la communauté internationale appelle à la désescalade. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est arrivé à Beyrouth dimanche soir pour tenter de calmer la situation. Après une rencontre avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, ce dernier a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat. Il a également souligné l’importance de revenir à l’application de la résolution 1701 de l’ONU, qui avait mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Cette résolution prévoit notamment un cessez-le-feu et le retrait des troupes israéliennes du Liban.
Les États-Unis, la France, l’Union européenne ainsi que plusieurs pays arabes soutiennent également l’idée d’un cessez-le-feu. Toutefois, les perspectives d’une trêve semblent minces, alors que les combats se poursuivent et que le nombre de victimes continue d’augmenter.
Un bilan humain catastrophique
Depuis le début des frappes israéliennes, le 23 septembre, les pertes humaines s’accumulent de manière dramatique. Selon le ministère libanais de la Santé, plus de 1 000 personnes ont déjà perdu la vie, en majorité des civils, et le bilan ne cesse de s’alourdir. Les frappes touchent non seulement les zones tenues par le Hezbollah, mais aussi des infrastructures civiles, aggravant encore la crise humanitaire.
La situation au Liban est de plus en plus critique, et la communauté internationale reste divisée sur les moyens à mettre en œuvre pour enrayer ce nouveau cycle de violence qui menace d’embraser une région déjà instable.
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