Depuis lundi, les frappes ont dévasté plusieurs zones du sud du Liban, provoquant la fuite de près de 500 000 personnes vers le nord du pays, cherchant désespérément un refuge. Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne en langue arabe, a exhorté les habitants à ne pas retourner dans leurs foyers jusqu’à nouvel ordre, mettant en garde contre les dangers persistants.
Le bilan humain est lourd et continue de s’alourdir. Pour la seule journée de lundi, au moins 558 personnes ont été tuées, et plus de 1 500 autres blessées, principalement des civils. Face à cette escalade de la violence, la situation devient de plus en plus critique, incitant la communauté internationale à réagir.
La présidence slovène du Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé une réunion d’urgence ce mercredi 25 septembre à New York pour discuter de la crise. De son côté, le pape François a fermement condamné ce qu’il a qualifié de « terrible escalade » au Liban. Il a exprimé son profond chagrin face aux pertes humaines et à la destruction causées par les bombardements, appelant la communauté internationale à intervenir d’urgence.
« Je suis attristé par les nouvelles provenant du Liban, où d’intenses bombardements ont provoqué de nombreuses victimes et destructions. J’appelle la communauté internationale à faire tout son possible pour mettre un terme à cette terrible escalade. C’est inacceptable », a déclaré le pape ce mercredi.
La violence entre Israël et le Hezbollah connaît actuellement une intensité sans précédent depuis le début des affrontements en 2006. Cette nouvelle phase du conflit fait craindre une aggravation de la situation, avec des répercussions humanitaires désastreuses.
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