A moins d’un mois du coup d’envoi des 9ème Jeux de la Francophonie, prévus du 28 juillet au 6 août prochain à Kinshasa, les autorités congolaises se montrent sereines sur le volet sécuritaire. « La sécurité ? Nous sommes les premiers préoccupés, nous ne prenons pas cela à la légère, parce que nous voulons que ce soit un succès », a déclaré le directeur du comité national des Jeux, le 29 juin à Kinshasa.
4500 policiers pour sécuriser les alentours des aires de jeu
Selon Isidore Kwandja, un contrat a été signé avec une entreprise privée pour « la sécurité à l'intérieur des aires de jeu », a-t-il précisé, ajoutant que 4500 policiers seront chargés de la sécurité à l'extérieur. La RDC est en proie à des violences armées dans sa partie est, à plus de 1 500 km de Kinshasa, tandis que des violences communautaires ont éclaté l'année dernière à l'ouest, non loin de la capitale.
Le 27 juin, le Québec a douché l'enthousiasme congolais en annonçant, au vu des conclusions de deux missions dépêchées sur place en janvier et mai dernier, qu'il n'enverrait pas d'athlètes ni d'artistes à Kinshasa « pour des raisons de sécurité et de santé ». A ce propos, Isidore Kwandja, s’est voulu rassurant.
Equipements en cours de finition
Selon lui, la France a formé des officiers pour contenir les mouvements de masse. En matière de santé des experts français sont en train de former 80 médecins pour un plan d'urgence à activer en cas de gros incident. « Nous avons passé un contrat avec un grand hôpital (...), nous avons pris des assurances pour les athlètes (...) Au village des Jeux, on a mis en place une clinique. On a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les athlètes soient accueillis dans les meilleures conditions », a révélé le directeur du comité national des Jeux.
Plus de 3 000 jeunes athlètes et artistes venus d'une quarantaine de pays sont attendus pour ces Jeux qui combinent épreuves sportives et culturelles. Organisés en principe tous les quatre ans, ils auraient dû avoir lieu en 2021 mais ont été reportés deux fois. Le premier report était lié à la pandémie de Covid-19 et la seconde fois, en 2022, parce que les infrastructures n'étaient pas prêtes. Les équipements sont « en cours de finition », a conclu Isidore Kwandja.
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