KENYA : LE PAYS À LA TÊTE D'UNE FORCE MULTINATIONALE EN HAÏTI

Le week-end dernier, le Kenya a annoncé être disposé à prendre la tête d'une force multinationale en Haïti et mettre à disposition 1000 policiers dans cet État meurtri par la violence. La guerre entre les gangs fait des ravages depuis plusieurs mois dans ce pays pauvre des Caraïbes.

La guerre des gangs continue de faire rage en Haïti et crée une crise sécuritaire qui ne cesse de s’amplifier. A Port-au-Prince, ces groupes contrôlent désormais 80% de la capitale haïtienne, poussant les autorités a appelé à l’aide de la communauté internationale. Les réponses à l’appel tardent à arriver, mais le Kenya s’est dit favorable et s’apprête à diriger une force multinationale pour sauver ce pays pauvre des Caraïbes. 

 《Le Kenya a accepté d'envisager positivement de prendre la tête d'une force multinationale en Haïti. Le pays s'engage à déployer un contingent de 1000 policiers pour aider à former et aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques》, a déclaré le ministre haïtien des Affaires étrangères Jean Victor Généus dans un communiqué. 

 
Cette proposition de déploiement est un acte assez généreux. Le Kenya s'est en effet dit prêt à déployer 1000 policiers en Haïti 《pour aider à former et à aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques》. Jean Victor Généus, au nom du gouvernement haïtien, a déclaré que son pays 《appréciait à sa juste valeur cette manifestation de la solidarité africaine》. 

Les États-Unis ont également réagi par le canal du secrétaire d'État Anthony J. Blinken. Washington a félicité la décision des autorités kenyanes et exprimé sa volonté de soutenir les alliés d'Haïti. Le pays de l'Oncle Sam 《félicite le gouvernement du Kenya d'avoir répondu à l'appel d'Haïti afin de lutter contre l'insécurité causée par la violence des gangs (...) Les Etats Unis sont impatients de travailler avec les partenaires d'Haïti pour faire avancer ce processus avec succès》, a déclaré le haut fonctionnaire américain.