Les plantations de théiers, situées dans les hauts plateaux et sur les flancs des montagnes, sont également présentes à l’ouest du Kenya, où le climat est particulièrement favorable à cette culture. De la plantation à la transformation, cet “or vert” fait vivre plus de 4 millions de personnes dans le pays. Les feuilles délicates du théier constituent un pilier de l’économie kenyane, faisant du Kenya le premier exportateur mondial de thé noir et le troisième producteur mondial, derrière la Chine et l’Inde.
L’année écoulée a marqué une nouvelle performance historique pour la filière du thé. Les exportations ont généré 180,6 milliards de shillings en 2023, soit une augmentation de 31 % par rapport aux 138 milliards de shillings enregistrés l’année précédente, selon le directeur du Conseil du thé.
Le volume de thé exporté a également connu une croissance de 16 % d’une année sur l’autre, atteignant 523 000 tonnes contre 450 000 tonnes précédemment, établissant ainsi un nouveau record. Le Kenya envisage d’augmenter les recettes d’exportation de la filière pour atteindre près de 2 milliards de dollars d’ici 2027.
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