Au Kenya, le Sénat a reconnu Gachagua coupable de cinq des onze charges retenues contre lui, entraînant sa démission automatique de ses fonctions. Il devient ainsi le premier vice-président à être démis de ses fonctions en vertu de la Constitution de 2010.
Selon Aaron Cheruiyot, chef de la majorité présidentielle, cette décision était inévitable : « Il n’y a pas d’autres remèdes que la destitution pour résoudre les conflits politiques qui ont miné la relation entre le président et son vice-président. En tant que représentants du peuple, notre devoir est clair. »
Gachagua, pour sa part, a rejeté ces accusations, les qualifiant de « pure propagande » et de « complot visant à [le] chasser du pouvoir pour des raisons politiques ». Les charges contre lui incluaient des accusations de détournements de fonds, de trafic d’influence et d’acquisitions frauduleuses de propriétés.
Suite à cette destitution, le président William Ruto dispose de 14 jours pour nommer un nouveau vice-président, qui devra ensuite obtenir l’approbation du Parlement.
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