Les quatre nouveaux ministres sont tous issus du principal parti d’opposition dirigé par Raila Odinga. Ils viennent s’ajouter aux 11 autres nommés en fin de semaine dernière.
C’est au cours de son adresse à la nation du mercredi 24 juillet que le président a fait l’annonce. Ces nominations interviennent dans un contexte assez particulier. Le Kenya est actuellement marqué par des manifestations. Les Kényans, épuisés par les dérives du régime actuel, invitent leur président à démissionner. Cette contestation a mené à la dissolution, le 11 juillet dernier, du précédent gouvernement de William Ruto, dans le but d’apaiser le mouvement de protestation autour du projet de loi de budget qui secoue le pays depuis plus d’un mois.
Les quatre nouveaux ministres occupent respectivement les postes de Ministre des Finances, Ministre de l’Énergie et du Pétrole, Ministre des Mines et de l’Économie de la Mer, et Ministre pour le Développement des Coopératives et des PME.
Un gouvernement d’ouverture pourrait être la solution aux crises qui touchent le pays. Le Kenya, situé en Afrique de l’Est, compte près de 54,3 millions d’habitants. L’inflation et le chômage sont des problèmes cruciaux auxquels les populations sont confrontées.
Il va sans dire que la nomination de ces hommes politiques à des postes clés du pays vient fissurer la coalition d’opposition, qui avait annoncé ne pas soutenir le gouvernement élargi voulu par le président Ruto. Cependant, la moitié des vingt ministres nommés dans le nouveau gouvernement sont des membres de l’ancien système dissous.
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