« Accroître le soutien aux pays en développement criblés de dettes » est l’objectif poursuivi par William Ruto dans sa proposition de réforme. « Beaucoup trop de pays sont contraints de choisir entre rembourser leurs déficits et investir dans leur économie et leur population », a déclaré William Ruto.
Le président kenyan a exhorté le groupe des sept à « plaider vigoureusement » en faveur d’un « accès à des financements à conditions préférentielles, à long terme et souples, ainsi qu’une voix et un rôle plus important dans la prise de décision » pour les pays en développement.
Pour William Ruto, la vulnérabilité des pays doit être prise en compte dans le mécanisme de financement et de remboursement. « Nous sommes confrontés à des défis mondiaux incessants d’une ampleur sans précédent », a-t-il insisté.
La Corne de l’Afrique est particulièrement touchée par ces défis. Les dérèglements climatiques y provoquent des conditions météorologiques extrêmes de plus en plus fréquentes. Des pluies diluviennes, des inondations, des sécheresses exacerbées par le phénomène climatique El Niño et la famine ont fait des milliers de morts entre mars et mai 2024.
« Seule une action collective efficace de la communauté internationale peut offrir une chance raisonnable de gérer et de surmonter ces défis », a déclaré le chef de l’État kenyan.
« Aucune institution mondiale ne peut prétendre défendre les valeurs universelles de l’humanité en 2024 tout en perpétuant la marginalisation systématique de 1,4 milliard de personnes issues des 54 nations africaines », a conclu William Ruto.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL