Les malades sont parfois stigmatisés dans leur environnement familial, scolaire ou professionnel. Au Gabon, l’ONG Vitium a vu le jour il y a quelques années pour soutenir les porteurs de cette affection et les aider à faire face à toutes formes de stigmatisation.
“Les personnes vivant avec le vitiligo sont énormément stigmatisées car la population ne sait pas ce que c’est en réalité. Lorsqu’on vous voit avec ces taches, c’est intriguant pour certaines personnes. Le regard des gens sur vous peut vous déstabiliser,” a informé MABOUTOU Anette, atteinte de vitiligo et vice-présidente de l’ONG Vitium.
Les personnes atteintes de vitiligo font l’objet de répulsion dans leur milieu. Même si la science a permis d’obtenir des soins thérapeutiques, la guérison totale n’est pas toujours évidente pour tous les patients. Nombreux sont ceux qui n’accèdent pas aux médicaments à cause de difficultés financières, ce qui aggrave leurs chances d’accéder à l’emploi en raison de leur apparence physique qui suscite de la curiosité.
“Il y en a qui ont de la chance par rapport à leur lieu de travail, mais pour certains c’est très difficile, que ce soit pour l’employeur ou l’employé. À cause des taches de vitiligo, certains ne peuvent accéder à certains postes,” a-t-elle ajouté.
Cette maladie de la peau est occasionnée par plusieurs facteurs, dont le stress. Le vitiligo s’attaque au système immunitaire, en particulier aux cellules de l’épiderme. Les malades sont généralement sujettes à la dépression.
80 % des personnes atteintes de vitiligo ne prennent pas de traitement spécifique pour leur maladie, en raison du manque d’accès à un dermatologue ou de l’absence de traitement pris en charge.
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