Un festival reporté mais pas oublié
Initialement prévu l’année dernière, Al Zahira avait été annulé en raison des inondations meurtrières qui avaient submergé la cité. Aujourd’hui, malgré les cicatrices laissées par la catastrophe, le festival revient en force, offrant à la ville meurtrie une occasion de célébrer la solidarité et la résilience du peuple libyen.
« Ce festival est une renaissance, un symbole de notre force collective pour surmonter les épreuves », a déclaré Nizar Al-Aned, directeur artistique de l’événement, vêtu de son boubou rouge.
Solidarité et partage culturel
Le président du festival, Ramadan Al-Tiri, vêtu d’un costume noir, a souligné que cette édition n’aurait jamais vu le jour sans le soutien massif des Libyens, unis dans l’épreuve.
Pour marquer cette reprise, le programme a mis en avant des concerts de musique populaire libyenne, des chants traditionnels, ainsi que des performances d’artistes venus de pays voisins comme l’Égypte et la Tunisie, mais aussi de nations plus éloignées comme la Syrie et la Jordanie.
« Participer à ce festival est une façon de montrer notre soutien à Derna et de partager nos cultures », a confié Abir Smiti, une comédienne tunisienne habillée d’un boubou jaune.
Un message d’espoir pour l’avenir
En marge des festivités, des séminaires et ateliers de formation ont été organisés pour les jeunes comédiens et dramaturges, reflétant la volonté de transmettre un message d’espoir et de renaissance.
Malgré les souvenirs douloureux, Derna apparaît aujourd’hui sous un nouveau visage. « Cette image de la ville qui se relève réjouit le cœur », a confié un participant.
Le festival Al Zahira, au-delà d’une simple célébration culturelle, incarne la résilience et l’aspiration à un avenir meilleur pour cette ville meurtrie.
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