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Madagascar : A quelques mois de la présidentielle les opposants dénoncent le non-respect de la loi électorale

Les élections présidentielles auront lieu à Madagascar en novembre de cette année. Alors que les opérations de mise à jour du calendrier électoral sont en cours, plusieurs partis d’opposition dénoncent le non-respect du délai des opérations, fixé par la loi électorale.
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A Madagascar, la Commission électorale nationale indépendante est sous le feu des critiques de la part des oppositions au président Andry Rajoelina et pour cause, le non-respect du calendrier des opérations d’enrôlement et de vérification des noms sur les listes électorales.

Alors que la fin des opérations était fixée au 10 juin, pour un processus entamé depuis octobre 2022, la CENI a prolongé ce délai au 17 juin prochain. Dans une conférence de presse animée ce 13 juin, elle a tenu à donner les raisons de cette décision « Ces partis politiques auraient dû demander à la Céni les tenants et aboutissants des textes qui régissent la refonte des listes électorales. Par rapport à la Constitution, par rapport à des conventions internationales, l'objectif est d'avoir le maximum de citoyens inscrits sur la liste, des citoyens qui remplissent les conditions bien sûr. Il faut qu'ils aient 18 ans et plus, qu'ils disposent de carte d'identité nationale avant le 10 juin et qu'ils soient inscrits au fokontany [bureau administratif de quartier, NDLR]. Il n'y a pas de raison de ne pas les inscrire sur la liste électorale. Les mots "définitif" et "provisoire", ce sont des formules. Il appartient à la Céni de faire l'évaluation par rapport à l'échéancier de l'élection présidentielle. Donc pour nous, il n'y a pas de problème de faire l'arrêt définitif le 17 juillet », a-t-elle affirmé. En d’autres termes, les cinq formations politiques de l’opposition, dont le HVM de l’ancien président Hery Rajaonarimampianina, qui ont formulé ces critiques, auraient donné une interprétation restrictive des textes.

Par ailleurs, la question du financement des élections aussi fait débat. Faute de pouvoir rassembler la somme nécessaire pour l’organisation des deux tours, la CENI entend revoir à la baisse les dépenses si elle ne parvenait pas à obtenir des garanties de la part du gouvernement.

Les discussions engagées avec les bailleurs de fonds internationaux pour rassembler les seize millions d’euros nécessaires sont aussi en cours, de quoi susciter un peu d’espoir auprès des membres de la commission électorale.

 

Par KARL MAKEMBA Pour MEDIA AFRIQUE NEWS
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