Le président de la République pourra-t-il être candidat à sa propre succession en novembre prochain ? La question taraude les esprits dans la grande île depuis le pavé jeté dans la marre le 15 juin par le journal Le Monde, qui a affirmé que l’actuel président, sa femme et leurs trois enfants avaient été naturalisés français en 2014.
Occasion pour les adversaires politiques d’Andry Rajoelina et la société civile de brandir l’article 42 du Code de la nationalité : « perd la nationalité malgache le Malgache qui acquiert volontairement une nationalité étrangère ». De ce point de vue, Andry Rajoelina est-il toujours Malgache ? L’intéressé assure que oui.
« Je suis Malgache de sang, né de parents malgaches, et je le resterai. Notre Constitution n’impose pas au chef de l’État de détenir exclusivement la nationalité malgache et je respecte toutes les conditions imposées pour occuper les fonctions qui sont les miennes », a-t-il confié à Jeune Afrique le 16 juin dernier.
Le premier tour de la présidentielle se tiendra le 9 novembre prochain. Arrivé au pouvoir en 2018, Andry Rajoelina n’a pas encore annoncé sa candidature et a jusqu’au 9 septembre pour le faire. Affaire à suivre…
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