Le chef de l'État malgache Andry Rajoelina a fait parvenir sa lettre de démission samedi dernier à la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Une démission validée par la cour suprême, comme le prévoit la loi fondamentale. En effet, aux termes l'article 46, alinéa 2 de la Constitution de la Grande Île, un président de la République, candidat à sa réélection, doit quitter ses fonctions deux mois avant la convocation du collège électoral.
L'intérim est assuré par le président du Sénat, mais ce dernier a refusé d'en assumer la responsabilité. Herimanana Razafimahefa a signalé dans une lettre déposé à la HCC sa renonciation à exercer cette attribution que lui confère la Constitution. Le parlementaire dit refuser cette opportunité 《pour des raisons personnelles l'empêchant d'exercer pleinement les charges que la fonction de chef de l'État exige》.
Le dernier alinéa de l'article 52 de la Constitution dispose qu'en cas d'empêchement du président du Sénat , constatée par la HCC, les fonctions du chef de l'État sont exercées collégialement par le gouvernement. C'est donc le Premier ministre Christian Ntsay qui sera à la tête du pays durant ces deux mois. Le chef du gouvernement devra prendre des décisions en concertation avec ses ministres.
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