Regain de tension dans le pays à quelques jours de la présidentielle. Des gendarmes ont dispersé une manifestation de l’opposition, le 6 novembre à Antananarivo. Un candidat à la présidentielle a été interpellé au cours de cette offensive sur les membres de l’opposition qui tentaient de rallier la place du 13-Mai, en dépit d’une interdiction préfectorale.
L’un des candidats de l’opposition à la présidentielle, dont le premier tour est prévu le 16 novembre prochain, Roland Ratsiraka s’est indigné de l’arrestation de Jean Jacques Ratsietison. « Nous avons déposé une plainte au tribunal administratif contre la décision du préfet (…) Le préfet ne respecte pas la loi », a-t-il confié au journal Le Monde.
Depuis plusieurs semaines, la bataille électorale fait rage entre le pouvoir et la dizaine de candidats qui s’opposeront dans les urnes au président sortant, Andry Rajoelina. Ces derniers reprochent notamment à leur adversaire son coup d’État institutionnel, qui, selon eux, consiste à manipuler les institutions et le processus électoral à son profit.
L’opposition accuse également Andry Rajoelina de contrôler la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et le gouvernement collégial, qui assure l’intérim du pouvoir pendant la période électorale.
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