Souleymane Diarra, un agriculteur qui cultive des arachides, témoigne de cette amélioration : “Je suis très satisfait de ma production cette année”, a-t-il confié, soulignant la différence par rapport aux saisons antérieures marquées par la sécheresse.
Avec environ 44 millions d’hectares de terres arables, le Mali possède un potentiel agricole significatif, mais seulement 16 % de cette superficie est actuellement exploitée, selon les données de la Banque mondiale. L’agriculture représente un pilier essentiel de l’économie malienne, mobilisant près de 75 % de la population active, contribuant à hauteur de 40 % au PIB et générant près de 30 % des recettes d’exportation. Les principales cultures céréalières comprennent le maïs, l’arachide, le sorgho et le riz.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte que les précipitations de cette année sont les plus élevées depuis 1967, ce qui a favorisé une reprise agricole significative. Cependant, les autorités maliennes, soucieuses de préserver les stocks nationaux, ont pris des mesures pour restreindre l’exportation d’oléagineux. Depuis octobre, les exportations d’arachide, de soja, de sésame et d’amandes de karité sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Ces récoltes exceptionnelles représentent une avancée pour les agriculteurs maliens, qui espèrent que les conditions météorologiques continueront d’être favorables, permettant au secteur agricole de renforcer encore son rôle vital dans l’économie du pays.
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