Au Mali, dix membres de la plate-forme d’opposition dite de la Déclaration du 31 mars, qui rassemble la quasi-totalité des partis politiques maliens, ont été présentés devant le procureur le 24 juin pour avoir tenu une réunion « clandestine », selon la junte au pouvoir.
Les autorités affirment que cette rencontre non autorisée constitue une atteinte à l’ordre public et une opposition à l’exercice de l’autorité légitime, selon les articles 45, 46 et 84 du Code pénal malien. Les prévenus, pour la plupart d’anciens ministres et dirigeants de partis, seront donc détenus jusqu’à leur jugement pour avoir demandé l’organisation d’élections et le retour à l’ordre constitutionnel.
Leurs avocats dénoncent cette décision, qualifiant le dossier de « vide » et espèrent la libération de leurs clients.
Par ailleurs, le onzième opposant, l’ancien ministre Mohamed Ali Bathily, a été libéré vendredi dernier en raison de son statut d’avocat.
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