Loin des rythmes afro-pop et des textes empreints de panafricanisme, Salif Keïta a toujours fait connaître son engagement politique et son amour pour le Mali. Ce dernier a souvent œuvré pour la démocratie et les droits des africains. Il a joué pour le régime de Moussa Traoré, participé au concert « Libérez Mandela » à Paris, chanté un an plus tôt contre la famine en Éthiopie, et soutenu les immigrés maliens de France.
Il affirme également être en guerre contre les ennemis de son pays. Un engagement traduit par cette nomination au rang de conseiller spécial du chef d’Etat, et colonel Assimi Goïta.
Rappelons qu’une semaine avant cette nomination, Salif Keïta avait annoncé sa démission d'une assemblée mise en place par les militaires au pouvoir et tenant lieu d'organe législatif de la transition. « Je viens par la présente vous soumettre ma démission à compter du 31 juillet 2023 en tant que membre du Conseil national de transition (CNT) pour des raisons purement personnelles. Je resterai toujours l’ami incontesté des militaires de mon pays », avait-il déclaré dans un message lu en séance publique, le 8 août.
L’artiste engagé a publiquement démontrer son adhésion au discours de souveraineté des autorités, en réclamant il y a quelques mois le départ de la mission des Casques bleus de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) du territoire malien.
Parmi les autres personnalités promues au rang de conseillers figurent d’anciens ministres, comme Diéminatou Sangaré, Sidibé Dedeou Ousmane et Assétou Founé Samaké. Des personnalités qui pourront apporter leur expérience pour la reconstruction d’un Mali indépendant et solide.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL