Au Maroc, un homme âgé de la quarantaine d'années s'est montré volontaire pour abriter une rescapée âgée de 10 ans à peine. Sur le réseau social Instagram, il a posté une photo avec un commentaire assez évocateur.
"Elle ne veut pas venir avec moi à Casablanca .Mais elle a promis qu'on se marierait quand elle serait plus grande''.Cette publication s'est répandue dans la localité du Haut Atlas,entraînant la peur et la panique des enlèvements et des mariages forcés.
Quelques jours après, un homme a été arrêté après sa publication sur les réseaux se vantant de vouloir se diriger vers les zones sinistrés, pour commettre des crimes sexuels.
D'autres membres de riches communautés urbaines ont posté des annonces sur les réseaux, demandant aux victimes de venir leur servir de domestiques car, elles ont tout perdu. L'offre n'est cependant pas sans risques. Plusieurs dames de ménages subissent des violences physiques et psychologiques.
Dans les villages démunis, les femmes et les enfants sont exposés sur les bords des routes, comme pour envoyer des signaux de détresse et de vulnérabilité aux passagers des camions de chantier, d'ONG ou de volontaires.
Face à ces dangers qui guettent les victimes du séisme, la participation des influenceurs à une campagne de sensibilisation à été très bénéfique. ''Nous avons reçu une dizaine de dénonciations de comportement de ce genre'' affirme
Ghizlane Mamouni, avocate et présidente de l'association Kif Mama Kif Bada qui défend les droits des enfants et des femmes dans le pays .
Plusieurs associations se sont concertées pour mettre en place, une ligne téléphonique qui servira à dénoncer les cas de violences au Maroc.
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