Une délégation du pays des Émirats Arabes Unis a effectué le déplacement de la République Démocratique du Congo pour un accord bilatérale dans le secteur minier. Les deux pays vont ainsi entamer leur deuxième collaboration avec un projet de plus de 1.9 milliard de dollars, visant à construire plus de quatre mines industrielles, selon un communiqué de la présidence congolaise. Signataire de l’accord, l’entreprise parapubique SAKIMA située dans les deux Kivu et dont le principal actionnaire est l’État congolais, travaille dans l’un des secteurs vitaux de l’économie de la RDC. Elle possède notamment plusieurs concessions minières contenant de l’étain, du tantale, du tungstène et de l’or. Cependant, les deux parties n’ont pas mentionné le minerai qui sera au centre de l’exploitation.
Ce projet serait un apport considérable pour la RDC tant sur le plan économique et que sur la sécurité des mines. Il visera à lutter contre le trafic de minerais au profit de groupes armés et rébellions à l’Est du pays. Selon le site Voice of America Afrique un rapport publié en juin dernier par des experts des Nations Unies à toutefois émis des doutes sur la légalité de mines artisanales approvisionnant Primera Gold, première entreprise congolaise à collaborer avec les Émirats Arabes Unis. Ce rapport estimait très possible, du fait de mécanismes de traçabilité défaillants, que la chaîne d’approvisionnement soit polluée par du minerai provenant de sites contrôlés par des groupes armés. A travers cet accord les rebelles ne pourront plus contrôler la chaîne d’approvisionnement.
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