Le décès d'Evgueni Prigojine suscite une pléthore d'interrogations au sein de la société internationale. Du côté des élites occidentales, le numéro 1 de la milice Wagner, aurait été victime d'une mesure de représailles de Vladimir Poutine, 2 mois après sa rébellion avortée contre le Kremlin.
Présent sur le continent africain, notamment au Mali, de nombreuses interrogations se posent quant à l'avenir du groupe et son champ d'activité.Désormais à la merci totale de Vladimir Poutine, le groupe paramilitaire pourrait davantage renforcer sa présence en Afrique.
Pour l'expert en Science Politique et Géopolitique, Fabrice Bella Messina, les pays d'Afrique subsaharienne, notamment ceux de la région sahélienne doivent faire preuve de prudence, pour ne pas voir la région s'embraser comme en Ukraine.
«Il ne faut pas que les tractations en Ukraine se retrouvent transposées au Niger. C'est un scénario à craindre pour les élites de la région du Sahel » a indiqué l'expert en répondant à nos questions.
Désormais privé de leur leader, la force Wagner composée de plus de 1600 soldats d'élite, se retrouve davantage livrée aux mains du Kremlin. Pour l'heure, le président russe Vladimir Poutine est resté plutôt discret sur le décès de Prigojine. Le patron de l'État du grand Ours a préféré se concentrer sur le sommet des BRICS en Afrique du Sud, qui s'est achevé 24 août dernier.
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL