Encore des pertes en vies humaines au Niger. 22civils ont été tués, le 28 janvier, dans une attaque de djihadistes présumés contre un village de la région de Tillabéri, dans l’ouest du pays. « Il y a eu malheureusement vingt-deux morts dans l’attaque, dont quelques miliciens d’autodéfense dans le village de Motogatta », a confié une source locale à l’AFP.Les assaillants sont arrivés dans le village vers 16 heures « sur vingt motos transportant chacune deux personnes » et « ils se sont mis à tirer en faisant des morts sur place », a-t-elle ajouté.
Motogatta est un village situé dans le sud-ouest de la commune de Tondikiwindi, à une trentaine de kilomètres de la ville de Ouallam, qui se situe elle-même à une centaine de kilomètres au nord de Niamey. Ouallam se trouve dans l’immense et instable région de Tillabéri d’une superficie de 100 000 km2, située dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
Considérée comme un repaire de groupes djihadistes armés agissant dans les trois pays, cette région est le théâtre depuis 2017 d’actions sanglantes de ces groupes liés à Al-Qaida et à l’organisation État islamique. Elle est placée sous état d’urgence depuis. Ces dernières années, le Niger a été confronté à une série d’attaques djihadistes qui ont mis en évidence les défis persistants en matière de sécurité dans la région du Sahel. La lutte contre le terrorisme reste une priorité pour le Niger et ses partenaires internationaux.
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