La demande adressée à la Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) souligne 《l'arrestation arbitraire》 et 《la violation de la liberté d'aller et venir》 du président Mohamed Bazoum, de sa femme Haziza et de son fils Salem, détenus avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’État du 26 juillet dernier.
La juridiction saisit étudie le dossier introduit. En cas de décision favorable, l'État du Niger aura l'obligation juridique d'exécuter la décision, selon Seydou Diagne, avocat de Mohamed Bazoum.《Les clients sont victimes de graves et intolérables violations des droits de l'homme. Ils ont le droit de saisir les juridictions compétentes. Ça ne peut pas aggraver leur situation, c'est un motif d'espoir que justice leur soit rendue》, soutient le juriste sénégalais.
Notons que la Cour de justice de l'organisation est la principale juridiction de la Cédéao, composée de cinq juges choisis parmi les ressortissants des États membres. Mi-août, les auteurs du coup d'État avaient de leur côté annoncé leur intention de 《poursuivre》Mohamed Bazoum pour 《haute trahison》 et 《atteinte à la sûreté》 du pays.
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