Ce fichier national a pour objectif de tracer et surveiller les activités liées au terrorisme, offrant ainsi aux autorités un outil supplémentaire pour lutter efficacement contre ce fléau. L’ordonnance prévoit également des sanctions sévères pour les personnes inscrites sur ce fichier, incluant le gel de leurs avoirs financiers, l’interdiction de se déplacer à l’intérieur du pays, ainsi que l’interdiction de voyager à l’étranger.
Les autorités nigériennes entendent ainsi combattre fermement les actes terroristes. Toute personne identifiée comme ayant commis, planifié ou soutenu de tels actes verra son nom ajouté à cette liste, qui se concentre sur “les infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la nation”, selon le document officiel.
Les actes reprochés incluent également “le port d’armes contre l’État, l’intelligence avec une puissance étrangère, et la fourniture de renseignements classifiés dans l’intérêt de la défense nationale”.
Cette ordonnance, émise par les autorités de la transition, entrera en vigueur dès l’ouverture de toute procédure judiciaire. Elle concernera toutes les personnes impliquées dans des activités troublant l’ordre public, renforçant ainsi le dispositif de sécurité national dans un contexte de lutte accrue contre le terrorisme au Niger.
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