Quelques jours après que le Mali ait repris la localité rebelle de Kidal, une prouesse saluée par les autorités militaires du Niger et du Burkina Faso , certaines sources ont dévoilent ces deux pays avaient apporté leur appui pour reconquête de cette ville du nord malien. Les trois pays dirigés par des gouvernements de transition militaire ont d’ailleurs formé, le 16 septembre dernier, une plateforme dénommée « Alliance des Etats du Sahel » (AES) destinée à lutter contre le terrorisme et à s’assister mutuellement en cas d’agression extérieure, comme c’était le cas il y a quelques temps avec la CEDEAO qui menaçait d’intervenir militairement au Niger pour rétablir le président déchu Mohamed Bazoum, dans ses fonctions.
Au cours de cette visite, le président du CNSP a eu l’occasion de remercier son homologue malien qui n’a pas suivi les directives de la Communauté économique des États de l’Afrique de l'Ouest imposant un blocus sur le Niger. Par ailleurs, le dossier qui est revenu sur la table des échanges, c’est la coopération avec la république fédérale de Russie. A plusieurs reprises, le président de la transition malienne qui a fait appel à des partenaires militaires russes, a échangé sur la situation du Niger, avec l’homme fort du Kremlin, Vladimir Poutine.
Si pour l’heure les intentions du Niger ne sont pas encore pas encore claires vis à vis de la Russie, notamment dans le domaine militaire. Rappelons que le président du CNSP trouvera à Bamako le premier ministre de la transition du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla qui prend part, depuis ce 22 novembre, au Salon international de l’Artisanat du Mali.
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