Le problème de la migration est un fait réel dans le monde, notamment en Afrique, où plusieurs familles se séparent dans l’espoir de trouver un avenir meilleur dans un autre pays. Cependant, les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu.
Un jeune Sénégalais appelé Thiam affirme se trouver dans le désert, dans le nord du Niger depuis un mois, à environ 15 kilomètres d’Assamaka, dans des conditions très difficiles. Faisant partie des candidats à l’émigration clandestine refoulés par les autorités algériennes, il survit en attendant d’être rapatrié par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
« On est en plein désert, dans la chaleur. Nous n’avons pas toujours de l’eau, on ne mange pas à notre faim, on dort sur des tapis. Il y a beaucoup de maladies. On veut qu’on nous rapatrie, on veut rentrer chez nous, on souffre ici, on est fatigués », a-t-il déclaré.
De nombreuses ONG, comme Horizons Sans Frontières, dénoncent cette situation et appellent les autorités sénégalaises à prendre en compte le cri d’alerte des ressortissants actuellement bloqués au Niger, entre Assamaka, Agadez et Niamey.
Il ne s’agit pas seulement de ressortissants sénégalais, mais également de nombreux migrants de divers pays africains qui se retrouvent dans des situations similaires.
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