L’ancien président est toujours assigné à résidence avec son épouse. Depuis octobre dernier, ses conditions de détention se sont durcies après l’échec d’une tentative d’évasion, selon Abdouramane Tiani, le président de transition. Désormais privé de ses téléphones, l’ancien chef d’État n’a droit qu’à la visite de son médecin.
La situation est difficile pour celui qui a dirigé le pays pendant deux ans. Mohamed Bazoum est accusé par le régime en place de complot et d’atteinte à la sécurité et à l’autorité de l’État, des accusations lourdes qui pourraient mener à un procès. Ce procès offrirait à Bazoum l’opportunité de s’exprimer publiquement pour la première fois depuis le coup d’État. Toutefois, aucune information n’a filtré concernant une possible levée de sa sanction.
Dans les semaines suivant le coup d’État, de nombreuses chancelleries avaient appelé à sa libération immédiate. La CEDEAO a imposé de lourdes sanctions économiques pour faire pression sur le régime de Niamey et a même menacé d’intervenir militairement. Ces mesures se sont avérées infructueuses, le général Abdouramane Tiani et son gouvernement restant fermes dans leur position.
La détention prolongée de Mohamed Bazoum soulève des questions sur l’avenir politique du Niger et la stabilité de la région. La communauté internationale continue de suivre de près la situation, mais le régime militaire semble déterminé à maintenir son emprise sur le pouvoir.
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