La décision prise par la juge Alice Komuhangi devant la cour, a déclenché un mécontentement chez les militants des droits des enfants. Ils ont défini cette décision comme ''une parodie de justice''.
《Comment un couple qui a reconnu avoir battu et maltraité un enfant, l'avoir privé de nourriture et d'eau et l'avoir fait rester dans une chambre froide sans vêtements, peut-il être condamné à une peine légère? 》 s'est insurgée à l'AFP la militante Proscovia Najjumba.
C'est assez lourd à digérer quand on sait que la torture aggravée d'un enfant, est passible d'une peine maximale de prison à vie, en Ouganda.
Rappelons que, Nicholas et Mackenzie sont gardés en détention depuis le 9 décembre 2022. Ces derniers ont été accusés de torture aggravée sur leur enfant adoptif. C'est par l'interpellation de la nourrice du jeune garçon que la police a pu, par le biais d'une perquisition, découvrir des vidéos de surveillance dans lesquelles on pouvait visualiser les traitements inhumains que subissait le garçon.
L'Etat ougandais qui a mis en place un système d'adoption international, devrait dès lors s'assurer que ces enfants ont un suivi et un soutien appropriés dans les familles où ils sont hébergés. Au risque de voir ce genre de phénomène se répéter.
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