L'annonce de la promulgation d'une nouvelle loi, prévoyant de lourdes charges pour les relations homosexuelles dans l'État ougandais, s'inscrit parmi les lois les plus sévères d'après les observateurs internationaux. Pour la première fois, une personne va être inculpée pour cet acte, selon la justice ougandaise.
L'avocate de l'accusé pense que la loi promulguée en mai est anticonstitutionnelle. Bien que le texte prévoyant cette loi ait été contesté devant les tribunaux, néanmoins aucune instance n'a souhaité prendre en main le dossier. Ainsi, la loi pourrait être exécutée par les juges et la peine de mort prononcée, selon nos confrères de RFI.
Pour Frank Mugisha, activiste LGBT du pays ⟨⟨la peine de mort n'a aucune raison d'être et rien ne peut la justifier car les personnes homosexuelles ne font aucun mal. Cette loi ne protège personne, elle met en danger la communauté⟩⟩.
Notons que ce projet de loi lors de la discussion au parlement avait déjà suscité des mécontentements de la part de la communauté internationale et des défenseurs des droits humains. Ces mouvements avaient forcé le président Museveni à adoucir les sanctions à l'encontre des homosexuels.
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