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L’annonce des Nations Unies a suscité des réactions enthousiastes, notamment celle du président Faustin-Archange Touadéra. Selon lui, la levée de l’embargo est une victoire pour Bangui.
« Cela a été un long processus, un long combat. L’embargo en 2013 avait peut-être ses raisons, mais depuis le retour à l’ordre constitutionnel en Centrafrique, cet embargo ne se justifiait plus. C’était devenu pour nous injuste. Et je pense que la levée de cet embargo va permettre de renforcer la paix, de renforcer la démocratie », a-t-il déclaré à la presse le 31 juillet.
La ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo Témon, a également salué la décision des Nations Unies, se disant satisfaite de cette résolution. « C’est le fruit d’un travail de longue haleine durant lequel la RCA a dû batailler pour recouvrer un droit essentiel à sa souveraineté », a-t-elle affirmé.
Du côté de l’opposition, Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain, a accueilli favorablement la levée de l’embargo. Cependant, il appelle à la transparence concernant la mise en place de la stratégie militaire du président Touadéra. « Il faut qu’il y ait une loi de programmation militaire qui précise les moyens qui seront mobilisés, les objectifs et le calendrier. Il n’y a aucune information là-dessus, c’est le flou absolu. Donc, le sentiment final, c’est que je reste très sceptique sur la capacité du gouvernement à faire en sorte que cette bonne nouvelle se transforme effectivement en quelque chose de concret dans la protection du peuple centrafricain », a-t-il ajouté.
Cette levée de l’embargo marque une étape cruciale pour la RCA, qui cherche à renforcer ses institutions démocratiques et à stabiliser la situation sécuritaire du pays.
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