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RDC : ARRESTATION DES LEADERS DU GROUPE TERRORISTE ADF

Après une traque acharnée, l’armée congolaise vient de mettre la main sur plusieurs membres de l’ADF, dont des leaders à l’Est du pays. Après le massacre opéré par les forces démocratiques alliées (ADF) en Ouganda dans un lycée en juin dernier, les forces de la coalition FARDC-UPDF ont redoublé d’efforts pour stopper les opérations criminelles menées par le groupe islamiste dans la vallée de Mwalika.
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Après l’attaque sanglante dans un lycée en Ouganda il y a un mois, dans la région de Mpondwe, les armées congolaise et ougandaise ont tenu pour responsables les rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF), qui se sont imposées dans l’Est du pays de la République Démocratique du Congo, précisément dans la vallée de Mwalika. Suite à cela, les opérations contre le groupe islamiste ont été renforcées avec pour objectif d’intercepter les rebelles et de libérer les lycéens, introuvables jusqu’à ce jour.

16 terroristes auraient perdu la vie dans l’assaut des deux armées régulières, mais en RDC où les ADF sont implantées depuis de nombreuses années, la retenue est de mise. Ce groupe extrémiste revendiqué par Daesh a une véritable capacité de nuisance. Il y a en effet plusieurs risques (…) Tout d’abord, celui des représailles contre les civils, et cela s’est déjà vu par le passé. Mais on peut aussi craindre de voir le mouvement s’enfoncer plus à l’Ouest, comme le territoire de Mambasa ou la réserve de faune à Okapis. Ils pourraient renforcer les cellules déjà présentes dans ces zones et il sera encore plus difficile d’en venir à bout, tempère une source sécuritaire citée par nos confrères de RFI.

Pour rappel, les ADF sont à l’origine des rebelles musulmans issus du Nord de l’Ouganda, en lutte contre le régime de Yoweri Museveni. Installés depuis près de 20 ans dans l’Est de la RDC, c’est de cette base qu’ils fomentaient les attaques contre leur pays d’origine. En 2016, ces extrémistes ont prêté allégeance à l’État Islamique et depuis 2021, ils ont été classés comme organisation terroriste par les États-Unis, prêts à donner une récompense pouvant aller jusqu’à 5 millions de dollars pour des informations sur Seka Musa Baluku, l’actuel numéro 1 des ADF.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Darelle Meye Pour MEDIA AFRIQUE NEWS
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