Ces jeunes inspecteurs, contrôleurs et agents administratifs, recrutés le 17 octobre 2023 après un concours national, traversent une période difficile et la majorité tend à abandonner le travail.
Déjà en fonction et affectés loin de leurs domiciles, ces nouveaux employés déplorent l’absence de rémunération. Ils interpellent le gouvernement en montrant les difficultés qu’ils traversent dans les zones où ils sont affectés.
« Les jeunes inspecteurs, contrôleurs et agents administratifs nouvellement recrutés et engagés depuis le 17 octobre 2023 demandent l’intervention du gouvernement. Le Président avait déjà instruit les ministères concernés de mettre les nouvelles recrues dans les meilleures conditions de travail, chose qui, jusqu’à présent, reste bloquée à cause de la guerre qu’il y a actuellement entre l’AFDC et l’UNC. »,ont-ils souligné.
Selon eux, la réforme de l’Inspection Générale du Travail avait pourtant été mise en avant lors d’un conseil des ministres en avril 2024. Le chef de l’État avait insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions de vie des travailleurs congolais. Cette réforme devait promouvoir un travail décent, lutter contre la souffrance des compatriotes dans ces secteurs, et maintenir les dialogues sociaux entre les différentes parties. Il avait été clairement exprimé que l’Inspection Générale du Travail est un facteur de progrès social, crucial pour la mise en œuvre de normes protectrices pour les travailleurs.
Les nouveaux agents administratifs espèrent que le gouvernement réagira rapidement pour débloquer la situation et honorer ses engagements. Leur appel résonne comme un cri de détresse dans un contexte où l’amélioration des conditions de travail devrait être une priorité nationale.
Au Sud-Kivu, certains agents affectés dans les territoires regagnent petit à petit la ville suite aux calvaires qu’ils traversent.
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