Il était temps, selon lui, de venir devant ses compatriotes, revisiter le chemin parcouru depuis qu'ils lui ont confié les lourdes charges de l'État. Durant deux heures, le chef de l'État congolais a égrèné ses réalisations et tenter d'expliquer les difficultés auxquelles le pays fait jusqu'aujourd' hui face, difficultés en partie à l'origine du ralentissement de son action. Félix Tshisekedi s'est à l'occasion promis de tout faire pour presser le développement de la RDC et améliorer les conditions de vie des populations. Il a pour ce faire dit compter avec l'appui de tout le monde et des pays amis pour poursuivre son oeuvre, déclarant "Nous avons le choix entre repartir de zéro ou consolider les acquis".
Évoquant la situation sécuritaire dans l'est de son pays, le président congolais s'est félicité de l'instauration de l'état de siège au nord- Kivu et en Ituri et de la réactivation de la diplomatie militaire marquée par l'ouverture de 30 postes d'attachés de défense dans les ambassades. Félix Tshisekedi a également marqué sa satisfaction à propos des progrès réalisés dans la construction des routes par exemple et celle de onze nouvelles maisons d'arrêt, promettant dans la foulée de doubler la rémuneration des magistrats.
En somme, un discours à la nation qui a tout l'air d'un plaidoyer donnant l'impression que le chef de l'État congolais s'est montré à ses compatriotes dans ses habits d'homme "providentiel" venu là pas par hasard, mais pour porter leur fardeau et les aider du mieux que il peut à marcher vers de nouvelles destinations, porteuses de plus de satisfaction.
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