Le 1er octobre 2024, Tshisekedi a abordé plusieurs sujets d’actualité concernant la RDC, dont la proposition d’un dialogue inter-congolais, initiative qu’il considère inutile. « Le pays n’est pas en crise », a-t-il affirmé, rejetant l’idée de discussions politiques qui, selon lui, entraîneraient des « arrangements » susceptibles de freiner le progrès national. Il a déclaré : « Je ne suis pas à l’origine d’une telle initiative, car pour moi, le pays n’est pas en crise politique… Nous ne voyons ni la nécessité ni l’urgence de tels dialogues. »
Cependant, le président a tenu à préciser qu’il restait ouvert à des discussions avec ceux qui souhaitent dialoguer avec lui, tant que cela se fait dans le respect des lois et sans intimidation. « Tout compatriote congolais a droit au débat et au dialogue, y compris avec le chef de l’État », a-t-il ajouté, tout en rejetant les menaces et les pressions.
Alors que Martin Fayulu insiste sur la nécessité d’un dialogue, d’autres figures de l’opposition, telles que Joseph Kabila et Moïse Katumbi, ont également exprimé leur désaccord avec cette initiative. En revanche, l’idée de tenir un dialogue est soutenue par Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de paix. Lors de son passage à Kinshasa la semaine dernière, Lacroix avait proposé un dialogue national pour apaiser les tensions entre le pouvoir et l’opposition.
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