Depuis la répression de la manifestation anti-Monusco de Goma, le 30 août dernier, les corps sans vie des victimes sont gardés à la morgue de l’hôpital militaire du camp Katindo. La société civile en raison de la décomposition des corps, a demandé au gouvernement de procéder à l’inhumation. Le gouvernement n’a pas manqué de répondre favorablement à cette requête. Les familles, encore sous le choc, réclament la justice.
《Nous demandons au gouvernement de veiller à ce que les criminels qui ont commis ces actes soient punis aussi sévèrement que possible par la justice de notre pays et cela peut contribuer à soulager nos cœurs. Ceux qui ont commis ces actes sont les forces armées de la République Démocratique du Congo et ils doivent être sévèrement punis》, a déclaré Malachi Mabutwa, parent de victimes.
Le 30 août quatre émissaires de l’ONU avaient été choisis pour mener des négociations entre l’armée et les manifestants. A ce jour, nul ne sait si les militaires coupables de répressions avaient reçu l’ordre de leur hiérarchie ou avaient agi de leur propre chef.
Six militaires sont déjà poursuivis pour crime contre l’humanité, parmi lesquels le Colonel Mike Mikombe de la garde républicaine, qui affirme avoir été trompé par 《un ordre opérationnel》.
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