Selon des sources sur place, les militants de cette formation, alliée à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ont tenté de pénétrer dans la résidence de l’autorité morale du Front Commun pour le Congo pour des raisons non divulguées. Les éléments de la police, chargés de la sécurité de la résidence, sont intervenus pour empêcher l’intrusion. Lors de l’opération, un militant a été blessé au tibia par une balle de la police, et cinq autres ont été appréhendés.
En réaction, Marie-Olive Lembe, épouse de Joseph Kabila, a déclaré que ces militants avaient été envoyés pour l’éliminer physiquement. Elle a affirmé que cette attaque était une conséquence de la violation du périmètre sécuritaire de la résidence de son époux, et a promis de résister à toute tentative d’attaque.
Marie-Olive Lembe a interpellé le président de la République, Félix Tshisekedi, et l’ancien ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, qu’elle accuse d’avoir détruit le périmètre sécuritaire de la résidence pour créer une voie pour les camions se dirigeant vers son chantier à proximité.
Le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise de Kinshasa, le Général Blaise Kilimbalimba, a confirmé que l’identité des militants reste inconnue, mais a assuré que des enquêtes seraient ouvertes pour les identifier.
L’UDPS, dirigée par Augustin Kabuya Tshilumba en tant que président par intérim, a fermement condamné cette attaque contre la résidence de Joseph Kabila. Dans un communiqué officiel publié ce mercredi, l’UDPS a nié toute association avec les individus impliqués dans l’attaque, soulignant que le parti a toujours prôné la non-violence comme méthode de lutte. Le communiqué indique : “Tout au long de sa lutte, l’UDPS a toujours prôné la non-violence comme méthode de lutte. Elle condamne les actes de violence sous toutes leurs formes et d’où qu’ils viennent.”
L’UDPS a exigé une enquête approfondie pour identifier et poursuivre les auteurs de cette attaque conformément aux lois de la République. Le parti a également appelé à une vigilance accrue en cette période de manipulation de l’opinion publique visant à déstabiliser les institutions du pays. “L’heure n’est ni à la distraction ni à la diversion!”, conclut le communiqué.
La journée de mercredi a été marquée par une panique généralisée à Kinshasa, notamment dans la commune de la Gombe.
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