Selon des informations relayées par l’agence Belga, “le gouvernement congolais a passé une commande de tests de détection rapide pour la Mpox auprès de la société belge Contipharma, basée à Liège.” Ce dispositif médical fournit des résultats préliminaires en 10 à 15 minutes. Le test antigénique de Contipharma est déjà disponible sur le marché et a été positivement évalué par l’Institut National de Recherches Biomédicales (INRB) à Kinshasa.
Lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa ce jeudi, le ministre national de la Santé a annoncé une série de mesures pour lutter contre la propagation de la Mpox. Parmi ces mesures figurent la distanciation physique dans les véhicules, les bateaux et les avions, le lavage fréquent des mains, et l’évitement des salutations par poignée de main.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment déclaré que la recrudescence de la Mpox en RDC, ainsi que dans un nombre croissant de pays africains, constitue une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) en vertu du Règlement Sanitaire International (RSI 2005). Cette maladie d’origine animale affecte principalement les provinces du Sud-Kivu, de l’Équateur, de Kinshasa, et d’autres régions de la RDC. D’autres pays africains sont également touchés par cette épidémie.
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