Cette requête fait suite à une série d’accusations graves, notamment pour “attentat”, “terrorisme”, “tentative d’assassinat”, “association de malfaiteurs”, et “meurtre”. Cinquante personnes, dont six étrangers – trois Américains, un Belge, un Britannique et un Canadien – sont jugées pour leur implication dans cette attaque qui a failli plonger le pays dans le chaos.
“Le préjudice est immense, la République est passée à deux doigts du chaos. Il y a eu saccage et destruction au Palais de la Nation”, a déclaré Me Matadi Wamba, avocat de la République Démocratique du Congo, qui a réclamé 250 millions de dollars en dommages et intérêts. Les autres parties civiles, représentées par sept avocats sur la dizaine constituée, demandent des compensations financières allant de 10 000 à 250 millions de dollars américains.
Lors des audiences, les accusés ont tous pointé du doigt Christian Malanga, présenté comme le cerveau de cette opération. Ce dernier a été tué lors de l’assaut contre le Palais de la Nation, qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi. L’attaque avait débuté par une incursion au domicile de Vital Kamerhe, actuel président de l’Assemblée nationale.
La défense, qui qualifie ces réquisitions de “sévères”, aura l’occasion de présenter son plaidoyer ce vendredi. Le verdict est attendu avec une grande anticipation, tant au niveau national qu’international.
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