Ce plan, annoncé par le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, vise à renforcer la riposte nationale face à une situation de plus en plus préoccupante. Depuis le début de l’année, la RDC a enregistré plus de 16 700 cas de Mpox, entraînant plus de 570 décès. L’épidémie touche désormais toutes les provinces, y compris la capitale, Kinshasa.
Malgré l’ampleur de la crise, le ministre Kamba a tenu à rassurer la population, soulignant l’expertise de la RDC dans la gestion des maladies infectieuses. « Notre pays dispose de compétences reconnues que d’autres nations nous envient. Nous avons réussi à contenir le virus pendant longtemps grâce à une capacité de diagnostic rapide et efficace, notamment via l’Institut national de recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa et un laboratoire à Goma », a-t-il déclaré. Il a également mentionné l’utilisation des appareils GeneXpert, disponibles dans tout le pays, pour surveiller l’évolution de l’épidémie.
Le plan de 49 millions de dollars mettra l’accent sur plusieurs axes, notamment la sensibilisation des populations, le déploiement d’équipes médicales sur le terrain, et la prise en charge des patients. Cependant, le succès de ce plan dépendra également du soutien international, notamment en matière de fourniture de vaccins.
« Nous avons besoin d’environ 3,5 millions de doses de vaccin, mais à ce jour, seuls 215 000 doses sont promises par la Belgique, ce qui représente à peine une fraction de nos besoins. Le Japon devrait nous fournir 3 millions de doses supplémentaires, tandis que les États-Unis, qui font face à leurs propres besoins, envisagent encore combien ils peuvent nous envoyer. Ces vaccins sont extrêmement coûteux, à hauteur de 600 millions de dollars pour 3 millions de doses », a expliqué le ministre Kamba.
Avec ce plan d’urgence, le gouvernement congolais espère endiguer la progression du virus et limiter les pertes humaines et économiques causées par cette épidémie dévastatrice.
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