Le gouvernement avait annoncé que les jeux de la francophonie coûteraient 324 millions de dollars, tandis que la LUCHA, a estimé ces derniers à environ 48 millions de dollars. Le mouvement affirme que les tarifs et les factures ont été modifiés, pour cause, des surfacturations et paiements illicites, par certains membres du gouvernement, affirme le mouvement LUCHA, via un communiqué dans lequel il menace d’ameuter les populations pour « une mobilisation générale afin obtenir toute la vérité ».
« Des enquêtes approfondies peuvent effectivement démontrer qu’il y a eu détournement et qu’il y a eu vol. Nous demandons, nous exigeons de la justice des enquêtes et de déferrer toutes les personnes citées de près ou de loin dans ce dossier de la francophonie, devant les instances judiciaires », explique Jacques Issongo, au micro de nos confrères de RFI, accusant les fonctionnaires et les politiciens de s’être « individuellement et follement enrichis ».
« Pour nous, la Lucha, nous estimons que c’est inadmissible que le mode de gestion des détournements puisse être érigé dans notre pays. Nous avons communiqué pour sensibiliser la population, l’opinion, pour qu’elles comprennent quel genre de politiciens nous avons dans notre pays et qu’à la veille des élections, il faudrait que nous en tirions toutes les conséquences », rajoute-t-il.
« La francophonie n’était pas prioritaire, parce que vous savez que la RDC n’a pas de compagnie d’aviation, nous avons les élections qui se profilent à l’horizon, six millions de déplacés, l’insécurité à l’Est du pays, beaucoup d’infrastructures restent inachevées. Avec son montant colossal, nous demandons effectivement à quoi cela a servi. On a dépensé plusieurs millions d’argent, on a volé, on a enrichi certaines personnes, ça c’est vraiment inadmissible, c’est vraiment frustrant pour nous les Congolais. Nous en avons assez ! », s’insurge le docteur Jacques Issongo militant de la Lucha.
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