Vladimir Poutine, hôte de l’événement, souhaite démontrer que la politique d’isolement menée par les Occidentaux à l’encontre de la Russie, depuis le début de l’offensive contre l’Ukraine en février 2022, a échoué. En accueillant des alliés de poids comme la Chine et l’Iran, le Kremlin entend prouver que son influence internationale demeure intacte et que ses partenariats stratégiques se renforcent, notamment avec les adversaires des États-Unis.
Le sommet, qui se déroule jusqu’à jeudi, se tient à un moment crucial pour la Russie. Alors que le pays gagne du terrain sur le plan militaire en Ukraine, il consolide en parallèle ses alliances avec des puissances mondiales et régionales opposées à l’influence occidentale, telles que la Chine, l’Iran, et même la Corée du Nord. Vladimir Poutine doit également, pour la première fois depuis avril 2022, s’entretenir avec le secrétaire général des Nations Unies.
À Kazan, les mesures de sécurité ont été considérablement renforcées pour l’occasion. Les autorités locales ont invité les habitants à rester chez eux, alors que la ville a subi plusieurs attaques de drones ces derniers mois, menées depuis l’Ukraine et visant des sites industriels stratégiques liés à l’armée. La ville, située à environ mille kilomètres de la frontière ukrainienne, est désormais au centre de l’attention internationale, devenant l’épicentre d’un sommet hautement symbolique pour le Kremlin.
Ce sommet des BRICS est perçu comme un défi direct à l’ordre mondial actuel, avec l’ambition affichée de renforcer une alternative à la domination occidentale dans les affaires internationales.
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