La Coordination des associations de presse (CAP) appelle les autorités à agir face à cette crise. Mamadou Thior, représentant de la CAP, a souligné l’urgence : « C’est une façon pour la coordination des associations de presse (CAP) d’alerter les nouvelles autorités car peut-être qu’elles n’ont pas idée de la gravité de la situation. Pas mal d’entreprises de presse sont dans d’énormes difficultés. Là, il est bon qu’ensemble, nous puissions nous asseoir et voir des pistes de solution. »
Thior pointe du doigt la responsabilité du gouvernement dans cette crise, notamment en raison de la suppression des subventions aux médias. « Ce qu’on a noté, c’est qu’il y a eu une série de mesures prises par les nouvelles autorités qui ne rassurent pas et ne sont pas de bons signaux », a-t-il ajouté.
La crise de la presse au Sénégal s’est aggravée lorsque les nouvelles autorités ont refusé d’effacer la dette fiscale des médias, s’élevant à environ 40 milliards de francs CFA. L’équipe de l’ancien président Macky Sall avait promis d’effacer cette dette, mais les nouvelles autorités ne suivent pas cette logique, accentuant ainsi les difficultés financières du secteur.
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