Nouvel épisode dans la vie tumultueuse d'Ousmane Sonko. L'opposant sénégalais a été interpellé ce vendredi par le Groupement d'intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), a confirmé son parti, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF). Il ne s'agit donc pas du motif de 《corruption de la jeunesse》pour lequel il a récemment été condamné à 2 ans de prison ferme.
A 17 heures, Sonko a fait un tweet pour donner sa version des faits. 《De retour de la prière du vendredi, les agents des renseignements généraux postés devant mon domicile 24h sur 24 se sont mis à me filmer. J’ai personnellement arraché le téléphone et demandé à la personne de le déverrouiller et d’effacer les images qu’elle a prises, ce qu’elle refusa》, a affirmé le leader du PASTEF. Le maire de la ville de Ziguinchor déclare avoir perdu des biens, dérobés par ces éléments des forces de l'ordre, il y a quelques temps:《Je rappelle aussi que ces mêmes FDS (forces de sécurité, ndlr) m’ont volé des biens constitués de 4 téléphones portables, un ordinateur MacBook Pro, mon arme avec autorisation, une valise contenant des habits et une somme de deux millions de francs CFA lors de mon kidnapping à Koungheul》.
Cette interpellation a bien évidemment suscité de réactions au Sénégal et même hors du continent africain. 《Ousmane Sonko arrêté au #Sénégal. La machine à régler les comptes politiques par voie de justice et de police est relancée. Le Sénégal mérite mieux. Grande inquiétude》, a posté Jean-Luc Mélenchon, député français de gauche, sur ses réseaux sociaux.
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