Nouveau coup de filet des autorités sénégalaises. Un patrouilleur de haute mer a intercepté le navire, le 15 décembre, « au sud des eaux sénégalaises, à 425 kilomètres au large », a indiqué la marine dans un communiqué sur X (anciennement Twitter). Le navire et ses sept membres d’équipage ont été ramenés dans une base navale à Dakar, le 15 décembre, a dit la marine sans donner plus de détails.
L’équipage comprend un Sénégalais, un Vénézuélien et cinq Bissau-Guinéens. En novembre dernier, l’armée sénégalaise avait annoncé une saisie de près de trois tonnes de cocaïne sur un navire arraisonné au large du pays avec un équipage de dix personnes, dont un Sénégalais, soit près de six tonnes de cocaïne saisies en mer en moins de 20 jours.
Un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics
Selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) , le Sénégal est au premier rang des pays de transit de la cocaïne et de blanchiment de capitaux issus des drogues. La cocaïne provient de l’Amérique du Sud et transite par le Sénégal pour atteindre l’Europe ou d’autres destinations.
Le trafic de drogue au Sénégal pose de nombreux problèmes de sécurité, de santé et de développement. Il favorise la corruption, la violence, le crime organisé et le terrorisme. Il menace la stabilité politique et sociale du pays et de la sous-région. Il affecte la santé publique et la qualité de vie des consommateurs de drogue. Il entrave le développement économique et social du Sénégal en détournant des ressources et en créant des inégalités.
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