L’un des principaux objectifs du plan est de tripler le revenu par habitant d’ici 2050, tout en maintenant une croissance annuelle supérieure à 6%. Le gouvernement entend y parvenir en renforçant le secteur privé et en développant des filières compétitives dans divers domaines. « Industrialiser » et « innover » sont les maîtres mots du projet, visant à créer une économie durable et créatrice d’emplois.
Dans son discours, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de valoriser les ressources naturelles du Sénégal, notamment les ressources agricoles, minières, pétrolières et gazières. « Nous intégrerons nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales et nous les transformerons localement, notamment grâce aux technologies numériques et à l’intelligence artificielle », a-t-il déclaré.
Le programme inclut également des mesures concrètes pour l’avenir du pays. Parmi les promesses clés, le gouvernement s’engage à former 700 000 jeunes dans les cinq prochaines années, à réduire les coûts de l’électricité grâce à l’exploitation des ressources gazières et à investir massivement dans la recherche et l’innovation. Le coût total du plan est estimé à 18,5 milliards de francs CFA, dont 60% devraient être financés par l’État.
Ce plan ambitieux arrive à un moment charnière, à un mois des élections législatives. Pour le gouvernement, il s’agit non seulement de poser les bases d’un développement durable, mais aussi de redonner espoir à une population confrontée à des défis économiques pressants. Le succès de ces initiatives dépendra toutefois de leur mise en œuvre, dans un contexte où les premiers signes d’amélioration se font encore attendre.
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