Les États-Unis représentent « le plus grand défi pour la paix et la stabilité dans la région ».
C’est ce qu’a déclaré le 1er juin le lieutenant-général Jing Jianfeng, ministre chinois de la Défense, au cours du Dialogue Shangri-La, le forum annuel sur la défense et la sécurité qui se déroule jusqu’au 2 juin 2024 à Singapour.
Le responsable militaire chinois a précisé que les États-Unis cherchent à construire une version Asie-Pacifique de l’OTAN pour maintenir leur hégémonie dans la région, une stratégie qui, selon lui, ne sert à rien.
Du Japon à l’Australie, les États-Unis ont approfondi leurs relations de défense dans la région. Les exercices militaires conjoints se sont intensifiés, avec des navires de guerre et des avions de combat dans le détroit de Taïwan et en mer de Chine méridionale, ce qui déplaît à Pékin.
Pour les Américains, la région Indo-Pacifique « reste le théâtre d’opérations prioritaire », a indiqué Lloyd Austin, le secrétaire d’État à la Défense.
« Les États-Unis ne peuvent être en sécurité que si l’Asie l’est, et c’est pourquoi les États-Unis ont longtemps maintenu leur présence dans cette région », a insisté Lloyd Austin.
Pékin a salué la « stabilisation » des relations de sécurité entre les deux pays, et Washington a dit être disposé à « répondre au téléphone » en cas d’appel du géant chinois pour des « questions urgentes ».
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