Après une entrée en vigueur manquée ce lundi comme initialement prévu, le cessez-le-feu a timidement pris effet durant l’après-midi de mardi. Un calme précaire était perceptible dans les rues de Khartoum et dans plusieurs villes du Darfour.
Cependant, jusqu’à la matinée du mardi matin, des tirs sporadiques résonnaient à Khartoum, d’après des déclarations d’habitants à l’AFP. Pour l’heure, c’est l’incertitude qui règne dans les villes touchées par les combats.
Exaspéré par les nombreuses violations du cessez-le-feu depuis le début du conflit, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a posté une vidéo lundi soir dans laquelle il assure que « si le cessez-le feu est violé, nous ferons rendre des comptes à ceux qui le violent avec nos sanctions et d’autres outils ». Cette menace a visiblement eu un impact positif sur le terrain.
Pour autant, malgré le calme qui règne ce mercredi à Khartoum et au Darfour, les organisations humanitaires affirment qu’aucun couloir humanitaire n’est pour le moment ouvert. En effet, la trêve prévue durer sept jours a été négociée en vue de permettre aux organisations humanitaires de sortir les habitants des zones de combats et de procéder à la distribution de l’aide humanitaire.
Selon l’accord conclu à Riyad, si le cessez-le-feu arrivait à son terme, un mécanisme de reconduction tacite a été prévu afin d’ouvrir la voie à des pourparlers.
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