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La seconde phase de la révision du fichier électoral qui a débuté le 28 août dernier dans les 16 provinces du Nord du pays s’est achevée samedi. Les électeurs des 7 autres provinces du Sud, les plus peuplées, avaient déjà été recensés, entre le 24 juillet au 6 août de cette année.
Pour cette révision des listes électorales, 290 kits ont été déployés afin de couvrir 848 centres de recensement. Des machines qui ne fonctionnaient pas correctement, selon les propos d’un tchadien interviewé par le média Agence Afrique. 《Beaucoup de machines tombent en panne. Les batteries ne tiennent même pas. Ce sont de vieilles machines à changer》, a-t-il regretté.
Dans les quartiers où il y a un peu d’affluence, les requérants se heurtent à une pénurie de kits d’enrôlement biométrique. 《C’est un très grand quartier mais ils ont mis à la disposition des agents chargés de l’enrôlement un seul kit. Vu la durée de cette opération très courte, je ne sais pas comment les gens vont arriver à enrôler tout le monde》, a témoigné Ngarassoumta Rodedji, responsable du quartier Ambata 1, dans la commune du 7ème arrondissement de la capitale N’djamena.
Par ailleurs, contrairement aux tchadiens qui ont été réticents à l’opération, d’autres ont préféré accomplir leur devoir civique. 《Pour accéder au vote, il nous faut absolument avoir une carte qui témoigne que nous sommes tchadiens. Je suis venu me faire enrôler pour avoir ma carte d’électeur et pouvoir faire le choix de mon candidat》, a déclaré un citoyen.
Soulignons que l’opposition tchadienne n’adhère pas aux réformes constitutionnelles portées par le président de la transition, le Général Mahamat Idriss Deby ; les jugeant contraires à la liberté politique à laquelle aspirent les populations du Tchad.
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